La partie chaude de l’été 2009 en pays de retz s’est résumé à quelques périodes à 30-32°. La maison a fonctionné comme prévu : en journée, les volets fermés, la température ne bouge quasiment pas. Le maximum atteint au RDC est 25°. Nous arrivions en général à maintenir 22-23°. Ceci en ventilant la nuit, suivant un schéma nord/sud-RDC/étage, soit entre la fenêtre du cellier au nord et la fenêtre de la mezzanine au sud. Avec ce système nous arrivons à perdre 2° la nuit. Ces 2° étaient ensuite repris le jour, donc on balançait entre 21° et 23° sur 24 heures. C’est plutot satisfaisant avec si peu d’inertie. Mais on sent bien le rôle déphasant de la ouate de cellulose. Dans les chambres qui sont les pièces les plus compactes et les mieux isolées, on arrive vraiment à une stagnation de t° en fermant les volets en journée. On a presque froid en y rentrant en fin d’après midi !.

En ce mois de septembre très doux et ensoleillé, on laisse beaucoup plus les volets ouverts, du fait de la fraicheur matinale (10-12°). Et on arrive facilement à 24° dans le séjour, avec 21° au petit matin. Soit les mêmes t° que l’été, en adaptant simplement le comportement humain. Les chambres sont toujours obturées pendant la journée (on ne veut pas plus de 21°).

J’espère pouvoir fonctionner ainsi le plus longtemps possible, pour remettre le chauffage le plus tard possible. Avec le soleil ca paraît tout simple, il faudra apprendre à gérer les journées nuageuses.

Je m’en vais de ce pas fermer hermétiquement le passage des gaines électriques, sans quoi ce gouffre thermique va devenir un enfer cet hiver.

Posté par poulif, sous bioclimatisme, isolation. Le septembre 27, 2009, 2:39 | Pas de commentaire »

Je livre quelques impressions sur le vif, sans mesures précises, car je n’en ai pas faites, d’abord, et qu’il est encore trop tôt pour faire un bilan puisqu’il y a toujours de grosses lacunes dans l’isolation (passage des gaines non étanche, murs non isolés dans l’épaisseur du plancher, mur à inertie du poêle non fait, et plancher non isolé).

Ceci étant, de mi-mars à à mi-mai, nous sommes passés grosso modo de l’hiver à l’été (dans l’ouest c’est presque ça), donc ça donne déja des repères hiver/été.

Chauffage au poêle

Avec la méthode en topdown, le poêle chauffe environ 2 heures chargé à moitié. Avec l’expérience j’ai remarqué les choses suivantes : il est inutile de trop le charger, sinon au plus fort de la combustion, on entre en surchauffe dans le salon. J’ai démarré mes feux avec 17° (consigne de t° du chauffage électrique), et on atteint 21° au terme du feu. Avec cette t°, la maison tient facilement une demi-journée. Donc, il est inutile de faire tourner le poêle en permanence (ce qui est d’ailleurs polluant) et 2 feux à demi-charge suffisent à chauffer pour 24h. L’étage est largement chauffé (à vérifier après isolation du plancher, et d’ailleurs il est toujours plus chaud que le rez. Ce qui justifie pleinement l’absence de chauffage et valide sa bonne isolation.

Apport solaires

Lorsque le soleil est présent l’après midi, c’est radical : la maison est à 19° en fin d’après midi, quelque soit la température extérieure. Sans, elle est à 17°, soit la consigne du chauffage. On a eu du 0° le matin en mars, donc le test est assez parlant. Reste à voir l’année prochaine avec plus froid et en décembre. Le auvent protège intégralement la baie vitrée à partir de fin avril environ. Donc le réglage est bon, ça correspond à la fin de la période de chauffe. Par contre, pour les chambres, il faut fermer les volets en journée car il n’y a pas de protection solaire. A voir si il est judicieux d’en ajouter une.

Eau chaude

Les tuyaux entre le chauffe-eau et la salle de bain sont trop longs, ou pas assez isolés (environ 7m sous dalle, sans compter les remontées). Pour remplir un gobelet d’eau tiède il faut tirer facilement 30s d’eau chaude. Pour moi c’est beaucoup trop, d’autant plus que la majeure partie des tirages de la salle de bain sont comme ça (hormis la douche). De plus ça interdit l’utilisation d’un appoint au solaire déporté dans la salle de bain, sinon il se remplirait uniquement d’eau froide. C’est un point sur lequel je ferais plus attention si c’était à refaire. Le minimum que je puisse faire est d’isoler les nourrices et les sorties de tuyaux.

Posté par poulif, sous bioclimatisme, chauffage, isolation. Le mai 26, 2009, 9:44 | Pas de commentaire »

Aujourd’hui, c’était surtout nettoyage et rangement : Le chantier commence à être un vrai bordel, et comme après chaque journée de ouate, y’en a partout.

Je continue mon électricité : le tableau est fermé et la terre est passée. J’ai planté le piquet de terre suffisamment loin des fondations pour toucher de la bonne terre. Le Consuel est pour bientôt, on verra ce que ça donne. Encore quelques prises à mettre et le câble de puissance à passer, et ce sera fini.

Petit problème , j’ai oublié 6 caissons de rampants. Du coup l’arrêt d’hier tombe plutôt bien, ça justifie une journée de location supplémentaire. Le plus tôt sera le mieux, car le chantier “ouate” est resté en l’état.

L’avancement dans les combles : A peine la moitié de faite. Le reste se fera en à peine 2 heures, par contre il faudrait que je trouve un moyen plus précis pour le niveau de ouate : Je vais essayer le niveau laser.

Posté par poulif, sous isolation, électricité. Le décembre 7, 2008, 10:31 | Pas de commentaire »

Aujourd’hui on termine la ouate. Enfin en principe, parce qu’il reste 40m² de rampants et 40m² de combles. Je commence par les rampants, car tant que c’est pas fini on ne peut pas faire les finitions. Les combles c’est moins grave, on peut même finir à la main.

Et SURTOUT, ça va libérer le garage : on a un magasin de ouate dans un petit 25m², pour circuler c’est limite.

Et effectivement ce fut juste : une panne de la machine suite à une disjonction du compteur nous oblige à arrêter. En fait, la machine est repartie une fois retournée au magasin. Il restait à peine 20m² de combles à faire. Argh !

Les combles c’est un vrai bonheur à faire : ça souffle sans faire un bruit, sans forcer au contraire de l’insufflation.  On a l’impression de souffler de la neige. Et pas besoin de se plier en 4 pour aller jusqu’aux extrémités. On peut faire ça à distance avec le tuyau. Pour fignoler le niveau il suffit de balayer en essuie glace jusqu’aux repères que j’avais placés : des réhausses de solives qui vont me permettre de placer un plancher au dessus de la ouate.

Posté par poulif, sous isolation. Le décembre 6, 2008, 9:40 | Pas de commentaire »

26  oct
Isolant sous chape

C’est la grosse partie pas-bio du chantier. Nous avons mis de l’isolant sous chape en plaques de polystyrène de 70mm d’épaisseur pour obtenir un R=2 K.m2.W sous la chape. C’est assez faiblard comparé au reste, mais nous sommes sur terre-plein : la dalle est isolée par la terre, du moins en son centre.

Posté par poulif, sous isolation, maçonnerie. Le octobre 26, 2008, 12:14 | Pas de commentaire »

15  août
Frein Vapeur - étage

La pose du freine vapeur à l’étage et sur les rampants. Ça donne un effet quelque peu … marron à la maison.

Pour les tous petits caissons on a isolé en rouleaux de laine de mouton. C’est très facile à découper, c’est doux mais ça sent… le mouton :-)

Posté par poulif, sous isolation. Le août 15, 2008, 10:44 | Pas de commentaire »

13  août
Ouate - suite

Les trous dans le FV sont rebouchés.

Posté par poulif, sous isolation. Le août 13, 2008, 11:36 | Pas de commentaire »

08  août
La ouate

La ouate de cellulose est constituée de papier journaux recyclés et de sel de bore. C’est un matériau très intéressant car constitué de flocons, il permet une souplesse de mise en oeuvre à différentes densités.

En caisson vertical, on met au moins 50kg/m3 pour éviter le tassement, et en épandage horizontal (combles perdus), la ouate se tasse à 35kg/m3.

Plus la densité est elevée, plus on augmente le déphasage : c’est tout bénèf pour le confort d’été car ça freine la progression de l’onde de chaleur. On alors le pic de chaleur seulement le soir, lorsqu’on peut commencer à aérer la maison. C’est un net avantage pour les canicules.

Pour l’hiver, tous les isolants se valent : la ouate n’est ni meilleure ni moins bonne que les autres isolants.

Posté par poulif, sous isolation. Le août 8, 2008, 11:32 | Pas de commentaire »

05  août
Frein Vapeur - suite

On a commencé à scotcher le frein vapeur. Ce scotch est fait pour rendre étanche les structures frein vapeur et permettre le transfert d’humidité.

A noter, on commence à avoir un toit et des fenêtres !

Posté par poulif, sous isolation. Le août 5, 2008, 10:40 | Pas de commentaire »

04  août
Frein Vapeur

En ce beau jour de début aout, on a commencé la pose du freine vapeur : on n’a pas encore de toit ni de fenêtres, mais ça va bientôt arriver !

Le freine vapeur va permettre de former des caissons pour insuffler la ouate de cellulose. C’est un matériau cellulosique armé. Il pourra admettre un peu d’humidité le traversant (d’où son nom), étant donné que toute la structure du mur est adaptée. Une partie de l’humidité étant régulée par les parois, on pourra se permettre de moins ventiler l’air intérieur (d’où la VMC Hygro B). L’important est de bien scotcher les raccords pour rechercher une excellente étanchéité à l’air : en cas de fuite, l’humidité y affluera et risque de condenser. C’est le problème rencontré avec les pare-vapeur, qui eux sont censés être totalement étanches.

Il se présente en lés de 1m qu’on agrafe bien tendus sur les montants. Ca va assez vite, en moins de 3 jours on a fait toute la maison. Bien entendu, il faut avoir une agrafeuse électrique !

Posté par poulif, sous bioclimatisme, isolation. Le août 4, 2008, 10:29 | Pas de commentaire »