maison bois bioclimatique

Enfin, j’ai raccordé le poêle et je vais avoir chaud pour bosser. Cette petite bébête marche plutôt bien, il faisait 8,5° à 11h quand je suis arrivé, et déjà 17° en fin de journée avec l’aide d’un poêle à pétrole et du soleil. C’est le rodage, donc une flambée, un petit rechargement et c’est tout. L’étage est en tout cas largement gagnant, il y faisait très bon partout. Le conduit chauffe un peu plus que ce que je pensais, l’aération du coffrage sera donc bénéfique pour le chauffage des pièces à l’étage.

Maintenant qu’il a bien flotté tout l’hiver, les couvreurs peuvent venir poser les gouttières. En plus ça leur a prit un temps fou : Au moins 2 bonnes heures à 2 !

Pour séparer l’entrée du salon nous avons choisi une cloison d’1m30 de long sur toute la hauteur de la pièce. Elle est perpendiculaire à la baie vitrée, donc exposée ouest-sud-ouest, idéale pour stocker les rayons de soleil de fin d’après midi. Pour cette raison elle sera batie en carreaux de plâtre et pas en placo. Le carreau de plâtre pèse 23 kilos, à raison de 11 carreaux, elle pèsera dans les 250 Kilos. Bien dérisoire comparé à des murs de pierre, mais toujours mieux que rien. Quand le soleil sera couché elle rayonnera sa chaleur coté salon et coté entrée.

J’ai fait sortir l’arrivée d’air du poêle juste sous celui-ci, à l’aplomb du conduit de fumée. Comme le positionnement n’était pas parfait (mea culpa, plan fini à l’arrache), j’ai du dévier la sortie à l’aide d’un coffrage et coulé un béton dans le trou. Celui-ci est en conductivité thermique avec la dalle, mais ce n’est pas bien grave car il se situe à plus de 3m d’un mur extérieur (à cette distance, c’est le terre plein et les pertes par la chape qui maintiennent la dalle à température constante).

Le tout sera couvert par un promontoir en briques qui recevra le poêle. Une grille obturable viendra fermer/ouvrir l’arrivée d’air.

Comme je suis toujours handicapé par mon pied, j’ai fait venir un peintre de la famille qui nous a fait les peintures en 2 temps 3 mouvements. Il était plutot content d’utiliser de la peinture écologique et j’espère avoir fait naître en lui une nouvelle vocation !

Tout est donc en peinture Natura 100% naturelle.

Hier je voulais finir l’enduit sur un mur de la cuisine. Avec mon pied dans le plâtre, la faute a un bête accident footballistique, j’ai fait appel à Ben. Il fait -4° ce matin là.

Pour obtenir les quelques centilitres d’eau nécessaires à l’enduit, ce fut bien difficile : Le robinet de branchement ne voulait pas tourner. On est retournés chercher de l’eau tiède à la maison pour dégeler tout ça. Le robinet se met à tourner mais toujours pas d’eau. Il faut dégeler sur tout le bout de tuyau qui sort du sol (ndr : c’est un tuyau plastique qui sort de terre sur 20cm chapeauté d’un robinet d’arrêt: c’est l’arrivée d’eau provisoire qu’il va falloir amener à la maison).  Ca commence à venir et… crac. Le bas du robinet pète et se met à fuir. Heureusement, on a eu le réflèxe d’ouvrir le tableau d’arrivée et de couper le général.

Après avoir récupéré le bout des doigts, on a pu bosser à peu près normalement, excepté que le piquet de terre que Ben a essayé de finir d’enfoncer a eu raison de la masse du voisin et le séchage éclair de l’enduit a eu raison du seau. Obligés de le massacrer à la scie électrique pour libérer l’enduit.

Y’a des jours comme ça. On va dire que ca pourra pas être pire demain.

Petit clin d’oeil sympa, et pas prévu au départ : c’est un chalet de camping qui fera office d’abri de jardin. Ce chalet a terminé sa carrière à Saint Brévin l’Océan (20 ans) pour vivre une nouvelle vie à coté d’une maison en bois. C’est plutot sympathique, et de toute manière j’avais l’intention de faire un abri en bois et pas en parpaing (je n’aurais donc pas fait d’ossature bois de mes mains, c’est une petite déception ).

Nous l’avons démonté en 3 jours et transporté les morceaux en camion pour l’intérieur, grande remorque pour la toiture et camion de matériaux à grue pour les murs qui sont restés entiers (2m60*4m30, 12 personnes pour le soulever !)

Cette semaine débute la grande boucherie : la pose du système d’assainissement.

C’est un système classique de fosse toutes eaux avec filtration sable. Comme le filtre est placé à l’arrière du terrain et que celui ci est en légère pente inversée, il faudra une pompe de relevage (youpi les Kw$$$$$$ !) pour renvoyer les eaux filtrées.

Le dimensionnement est 4000L pour la fosse et 30m3 pour le filtre car nous avons une maison à 5 chambres possibles (note pour la prochaine maison : penser à gruger sur le plan)

Ce beau soleil est l’occasion de prendre une vraie photo de la maison.

Il manque encore les gouttières alu, et la peinture bleue des fenêtres. Et il faudrait peut être enlever les autocollants des vitrages, sinon ça va finir par se souder.

Le bardage a vraiment une teinte superbe avec des reflets orangés au soleil.

La troisième photo est l’occasion de vérifier la fonction du auvent : photo prise à 13h11 soit quasiment le midi solaire, les rayons sont quasiment en haut de la baie vitrée. Sachant qu’il reste 14 jours de déclinaison jusqu’au 21 décembre, ça semble très bien.

Aujourd’hui, c’était surtout nettoyage et rangement : Le chantier commence à être un vrai bordel, et comme après chaque journée de ouate, y’en a partout.

Je continue mon électricité : le tableau est fermé et la terre est passée. J’ai planté le piquet de terre suffisamment loin des fondations pour toucher de la bonne terre. Le Consuel est pour bientôt, on verra ce que ça donne. Encore quelques prises à mettre et le câble de puissance à passer, et ce sera fini.

Petit problème , j’ai oublié 6 caissons de rampants. Du coup l’arrêt d’hier tombe plutôt bien, ça justifie une journée de location supplémentaire. Le plus tôt sera le mieux, car le chantier “ouate” est resté en l’état.

L’avancement dans les combles : A peine la moitié de faite. Le reste se fera en à peine 2 heures, par contre il faudrait que je trouve un moyen plus précis pour le niveau de ouate : Je vais essayer le niveau laser.