maison bois bioclimatique

Aujourd’hui on termine la ouate. Enfin en principe, parce qu’il reste 40m² de rampants et 40m² de combles. Je commence par les rampants, car tant que c’est pas fini on ne peut pas faire les finitions. Les combles c’est moins grave, on peut même finir à la main.

Et SURTOUT, ça va libérer le garage : on a un magasin de ouate dans un petit 25m², pour circuler c’est limite.

Et effectivement ce fut juste : une panne de la machine suite à une disjonction du compteur nous oblige à arrêter. En fait, la machine est repartie une fois retournée au magasin. Il restait à peine 20m² de combles à faire. Argh !

Les combles c’est un vrai bonheur à faire : ça souffle sans faire un bruit, sans forcer au contraire de l’insufflation.  On a l’impression de souffler de la neige. Et pas besoin de se plier en 4 pour aller jusqu’aux extrémités. On peut faire ça à distance avec le tuyau. Pour fignoler le niveau il suffit de balayer en essuie glace jusqu’aux repères que j’avais placés : des réhausses de solives qui vont me permettre de placer un plancher au dessus de la ouate.

Bon, les menuisiers auront mis le temps, mais c’est fait : la maison a son bardage. Le résultat est plutot sympa ! Ca se marie bien avec les tuiles à tons mélangés.

On a trouvé ce poêle en offre promo chez BricoMarché. La livraison s’est faite désirer, mais c’est bon : ti carolo est arrivé.

• Invicta Carolo
• Puissance nominale 10kW
• Rendement 78%
• Poids 116 Kg -humpf-

Vivement que je le raccorde, parce qu’en cette saison, bosser dans la maison, ça caille ! Et encore si j’avais mis la porte du cellier, le soleil pourrait y faire quelque chose…

La peinture que nous mettrons est de la peinture Natura, à base d’huile de lin et totalement écologique. Elle peut s’appliquer au pistolet basse pression, mais il faut bien la diluer. L’impression est du même type, pour respecter le support.

Quelque rendu de l’impression, cliquez pour les détails :

C’est la grosse partie pas-bio du chantier. Nous avons mis de l’isolant sous chape en plaques de polystyrène de 70mm d’épaisseur pour obtenir un R=2 K.m².W sous la chape. C’est assez faiblard comparé au reste, mais nous sommes sur terre-plein : la dalle est isolée par la terre, du moins en son centre.

La maison a enfin son auvent. Son rôle bioclimatique est très important puisqu’il évitera les surchauffes estivales, tout en laissant passer le soleil l’hiver. Je l’ai dimensionné en fonction de ça. Accessoirement, il mettra l’entrée sous abri, ce qui n’est pas plus mal diront certains

Le plafond en placo est très facile à poser, beaucoup moins à poncer

J’ai utilisé le système STIL F530 sur suspentes et fourrures.

Pour mon chantier il m’a fallu des suspentes de 15cm, de mémoire le placo arrivait à 9cm sous les solives. La hauteur finale est 2m50.

Quelques infos, il m’a fallu 1 journée seul pour mettre les suspentes et les fourrures, et 1 journée à 2 pour les plaques.

La pose du freine vapeur à l’étage et sur les rampants. Ça donne un effet quelque peu … marron à la maison.

Pour les tous petits caissons on a isolé en rouleaux de laine de mouton. C’est très facile à découper, c’est doux mais ça sent… le mouton

Ça progresse. Pour l’instant que des plaques verticales vissées sur tasseaux bois, rien de bien compliqué.

Pour l’intérieur j’ai choisit de mettre du placo. D’abord parce que c’est assez facile à faire, c’est pas cher, et en terme d’isolation phonique c’est quand même pas mal. Les alternatives écolos sont hors de prix, et le placo n’est pas si mauvais, ce n’est que du plâtre et du carton